Gouvernance au Maroc ni Démons ni Crocodiles
Afin d’œuvrer dans le sens qui fait avancer le Maroc sur la voie du progrès, de la prospérité, du développement et de la stabilité, il y a lieu de combattre: les démons et les Crocodiles, d'appliquer la bonne gouvernance, d'avoir une stratégie claire et de disposer d'une communication institutionnelle, opérationnelle et de crise, de bonne facture.
mardi 15 août 2017
mercredi 26 juillet 2017
Le synopsis de mon prochain livre sur la stratégie.
Politique
(policy), géopolitique, géostratégie, stratégie, concept, doctrine, mode
d’action, centre de gravité, art opérationnel et tactique sont autant
d’expressions, le plus souvent galvaudées, mercantilisées et utilisées non
seulement par les militaires mais aussi par les civils, notamment les
économistes. La
politique d’une entreprise, la géostratégie des médias la planification
stratégique, la tactique de l’équipe nationale de football…sont quelques
exemples d’utilisation tous azimuts de ces termes.
Le mot
stratégie est en vogue partout, il est mariné à toutes les sauces. La stratégie
fascine les politiciens, les militaires, les décideurs, les managers…la
doctrine, par contre, fait peur et l’art opérationnel est un mystère pour les
non-initiés. Les enchères mercantiles et le battage médiatique dans les milieux
de l’entreprise ou des armées, ont vidé ces concepts de leurs acceptions
premières. D’ailleurs, en 1962, le
général français, André Beaufre, disait dans son ouvrage « Vue d’ensemble de la
stratégie » : « Si le nom de stratégie est souvent employé, les réalités qu’il recouvre
sont généralement ignorées. C’est certainement l’un des termes courants dont le
sens est moins bien connu ».
Sauriez-vous
honnêtement, définir la stratégie ? Posez-vous cette question et même autour de
vous ! Vous allez vous rendre compte, qu’il y a autant de réponses que
d’individus, même parmi les plus érudits d'entre eux.
Depuis
2001 et dans une optique de clarification, je me suis lancé dans la recherche
et j’ai écrit des articles sur la doctrine et la stratégie, dans le but de
donner à ces disciplines leurs vrais sens.
Est-ce
à dire pour cela qu’il n’y a pas une articulation et une définition claires et
limpides pour chacune de ces expressions ?
notre réponse est sans équivoque : incontestablement, il existe des
explications sémantiques et conceptuelles claires.
En
effet, la stratégie, partant d’une idée visant la résolution d’un
problème ou le développement d’une organisation, est la volonté de fixer
un objectif, en conséquence, et d’agir en vue de l’atteindre, dans un environnement
donné et que tous les termes évoqués, plus haut, ne sont que stratégie, ou
bien, ils entrent dans l’une de ses composantes. La confusion est plutôt liée à la commercialisation
à outrance de ces concepts et à la non-prise en compte, dans toutes les
explications, des niveaux de décision, de conception et de planification.
La
doctrine est l’assise du début du raisonnement et de l’action, elle est la
marque indélébile de l’organisation, sans pour autant qu’elle soit un dogme,
qui bride la créativité et l’initiative.
Diffèrent
du niveau opératif et de l’opératique, l’art opérationnel/opératif est le
primat de la créativité et de l’intuition du chef à tous les niveaux de
responsabilités. S’agissant de la planification, elle représente un élément
essentiel dans le déroulement de la stratégie pour transformer la vision, en
intention, puis en actions applicables au plus bas de l’échelle sans omettre
aucun détail.
Sans prétendre vouloir inventer des
définitions ou des concepts, l’essai, qui sera publié au Maroc, au mois de
septembre 2017, tentera d’apporter des réponses, permettant d’éclairer d’une
manière appréciable toutes les notions relatives à la stratégie, à la doctrine,
à l’art opérationnel/opératif et à la planification. Aidant par-là, tous ceux,
qui étaient, comme nous, dans la confusion : En analysant en profondeur,
d’abord les définitions des termes en question comme base de réflexion ;
Puis en tirant de ces définitions les fondements et les racines de la stratégie
en général ; Ensuite en essayant de mettre en exergue les sources de
confusions, l’articulation et la composition de la stratégie, de la doctrine et
de l’art opérationnel/opératif dans leurs applications dans les domaines
militaires et civils. Enfin, tout en définissant les bases de la planification
nous allons étaler le processus qui encadre l’action d’une organisation ou
d’une entreprise.
Tout le
long de cet essai, comme un fil rouge, l’essai insistera sur la normalisation
de la « grammaire stratégique » et montrera le rôle, qu’elle joue
dans la décision, la conception, la planification et de la mise en œuvre de
l’action des organisations.
le synopsis de mon prochain livre sur la stratégie, qui sortira en septembre 2017.
lundi 14 novembre 2016
La gouvernance des media, les manipulateurs manipulés
Les partis politiques, les média…
ont un rôle d’objecteurs de conscience, d’éducateurs de l’opinion publique, de
faiseurs de rois, entre autres. Les politiciens utilisent les média à des fins
politiques et les media utilisent les politiciens à des fins mercantiles. Un
échange de bons services, une bonne image contre un espace publicitaire. C’est
l’équation qui régissait cette relation, depuis un certain temps. Cette
relation était gouvernée par un échange d’intérêts, en vue d’influencer l’opinion
publique (la terminologie politiquement correcte).
Cependant la concurrence et la
tentation de gagner plus et vite, ont fait que réellement on se manipule les
uns les autres. Le Brexit, les élections américaines présidentielles de 2016 sont des exemples
patents de cette mutation d’éclairer, d’informer, d’influencer l’opinion publique à la manipuler.
Auparavant et dans tous les pays,
il y avait quelques journaux indépendants qui informaient, éduquaient et
distrayaient le peuple et par la même, ils véhiculaient l’image plus au moins
édulcorée des politiciens. On a évolué par la suite, vers l’organe de presse du
parti, vers l’agence de presse de l’état, qui avaient pour mission de
formater l’opinion publique. La vitesse supérieure a été enclenchée avec
l’avènement de la télévision. On se rappelle des téléspectateurs assis devant
leurs petits écrans regardant et écoutant religieusement le JT du soir. De
l’endoctrinement à outrance, on nous dictait ce qu’on doit penser, manger,
porter, acheter, fustiger, encenser…les pauvres citoyens, spectateurs,
auditeurs, lecteurs…sont à la merci de ceux qui contrôlent ce pouvoir. On est passé
de l’ère de l’information, à l’ère de la communication. On est passé de l’ère
des politiciens au service des citoyens, à l’ère des citoyens au service des politiciens.
Car un autre acteur est entré en jeu, il s’agit des détenteurs de capitaux
« Moul Choukara ». Ces derniers, en vue de sécuriser et fructifier
leurs capitaux, ont créé des pôles de média « indépendants »,
certainement pas pour briser le monopole des états et des partis, en matière
d’information, mais plutôt pour influencer directement les politiciens et les consommateurs.
Ainsi, des modèles économiques, politiques, industriels, culturels… ont vu le
jour.
On s’est accommodé à cette
situation façonnée par la publicité et les sondages. Les politiciens sont
devenus des entrepreneurs et les entrepreneurs des politiciens, et notre pauvre
citoyen consomme ce qu’on lui dit de consommer en tout. Pour amuser la galerie
et animer le marché de la consommation, on a créé la société civile, des
associations de toutes sortes, des ONG spécialisées dans tous les domaines, des
syndicats, des conseils de ci et de ça...des féodalités au service des castes,
somme toute
Les « spécialistes »
sur les plateaux télé, sur les talk-shows, à la radio et sur les colonnes des
journaux, essayent de nous décoder les règles du jeu de la société.
L’incrédulité du consommateur a des limites. Des voix par ci et par la dénoncent
la manipulation. Et même cette dénonciation est orientée, un tel pamphlet au
service de tel acteur politique, économique ou médiatique, critique les
agissements d’un autre acteur. La majorité des citoyens n’y voit que du feu.
La
manipulation est aussi vielle que l’humanité, d’ailleurs Sun Tzu disait, il y a
25 siècles : « Vous profiterez de la dissension
qui surgit chez vos ennemis pour attirer les mécontents dans votre parti en ne
leur ménageant ni les promesses, ni les dons, ni les récompenses. ».
Les « spécialistes », à la recherche de la performance, dans l’emploi
des modèles proposés, ont puisé dans le vocabulaire et les pensées militaires.
Ainsi, la stratégie militaire a été employée à outrance dans le marketing.
Les stratèges, tels que Jomini, Mahan… étaient en mesure de théoriser,
avec un certain succès, sur des outils assurant la victoire d’une guerre.
De même, avant 1971, les économistes étaient des gourous des
stratégies économiques et ils fournissaient aux pays, clé-en-main, les recettes
de la croissance économique.
« La décision prise par le président Nixon le 15 août
1971 a marqué la fin du système imaginé à Bretton Woods à la fin de la guerre». C'est la fin de l’indexation du dollar
sur l’or.
Depuis cette décision
historique, les économistes ont perdu de leurs pouvoirs magiques, ils sont
devenus des navigateurs à vue, qui gèrent la conjoncture avec plus au moins de
bonheur.
Depuis lors, la masse du savoir a augmenté, à tel point qu’il
est devenu impossible aux « spécialistes » de mettre en équation
leurs solutions, ils sont alors moins sûr de l’opportunité d’adoption de telle
ou telle stratégie.
Avec la montée en puissance de
l’informatique dans le début des années 2000, tout le monde pensait que grâce à
l’informatique, le développement de modèles prédéterminés, était le graal
devant leur fournir des solutions réalisables.
Depuis le début de ce siècle et
dans un monde globalisé, cette fièvre a touché la plupart des pays ainsi que
les organisations internationales. Du coup, dans le monde de l’entreprise et
dans les cénacles des états, sont apparus des théories, des essais, des écrits,
des applications informatiques… qui ont conduit les décideurs à adopter telle
ou telle démarche déterministe.
On a vu fleurir les sociétés de
conseils, qui, grâce à leurs marqueteurs et à coup de présentations PowerPoint,
vendent, clé-en-main, des solutions et des stratégies. Si les récipiendaires
n’ont pas prévu, dans le contrat la clause service après-vente, elles auront
inéluctablement des difficultés à faire face aux imprévus. C’est la raison pour
laquelle des projets étatiques ou d’entreprises capotent. Le camp Republication,
pour les élections du 8 novembre 2016, qui a acheté certainement une stratégie
de communication, l’a appris à ses dépens.
Les algorithmes ayant présidé au développement
de ces modèles, orientent la recherche dans un sens binaire, tel le modèle de
Newton (action/réaction) : nous-eux ; bons-mauvais ;
amis-adversaires… la réalité sur le terrain a dévoilé, la complexité de la
modélisation de l’environnement actuel et l’existence d’une zone grise, qu’il a
lieu de prendre en considération lors de l’établissement des stratégies. Il n’y
a pas une réponse avec « oui » ou « non » mais il y a aussi
d’autres réponses possibles : « oui-mais » et
« non-mais » …
La modélisation n’est pas en
mesure actuellement de prendre en compte tous les facteurs influents, qu’il
s’agisse d’opinion publique, de météorologie, d’art opérationnel ou autre.
Le référendum sur le maintien ou
la sortie de la Grande-Bretagne de l’Europe, BREXIT, est une illustration des
tares de la modélisation. Dans ce cas, c’est l’opinion publique britannique,
que les instituts de sondage pensaient mettre en équation, et la veille de ce
scrutin, ils prédisaient une victoire de 52% des pro-européens. Le résultat
nous le connaissons maintenant, est tout autre, quoiqu’il soit d’usage,
d’admettre une marge d’erreur de 3% des instituts de sondage. Pourquoi donc ce
fiasco ? Les réseaux sociaux et les chaines d’information en continue, alimentent
les instituts de sondage en avis réconfortant leurs modèles et ces mêmes
réseaux et chaines tournent en boucles les résultats des sondeurs. Ces milieux
sont déconnectés des vrais gens comme les a qualifié Nigel Farage, le chef du
parti UKIP. En effet, l’erreur de ces sondeurs, est d’avoir oublié les eurosceptiques,
lecteurs du journal « The SUN ». Ce journal avec un tirage de 2,5
millions d’exemplaires, avait fait campagne pour la sortie de la GB de l’Union
Européenne. Il touche une population âgée, autre que celle des réseaux sociaux
et qui vote effectivement, d’où les résultats obtenus.
De même, ces réseaux sociaux ont
assuré l’élection de Donald Trump, un autre exemple du fiasco du déterminisme.
En effet, les stratèges de la politique et des média classiques se sont rendu
compte de leur perte d’influence sur l’opinion publique, ont tout fait (une
constatation et non une preuve tangible) pour décrédibiliser ce vecteur de
l’information. Comment ? en l’inondant de rumeurs et de fausses
informations par des articles ciblés. D’ou la perte de confiance dans les
informations véhiculées par les réseaux sociaux et internet en général. Lors des
primaires du parti démocratique américain on a vu sortir un extraterrestre de nulle
part, Bernie Sanders. Il a donné du fil à retordre à la favorite du parti et
des média, en misant sur les couches sociales sensibles aux inégalités et sur
les réseaux universitaires pour séduire les étudiants. Du populisme enveloppé
dans un habit socialiste aurait pu gagner, s’il avait pensé utiliser en plus un
autre Media. Trump a désarçonnée tous ses concurrents républicains en étant intrépide
et par un message populiste simple et audible, ciblant les oubliés du système. Il
a profité des éléments de réussite de la campagne de Sanders et surtout il a brouillé
l’argumentaire de Hillary Clinton auprès des intellectuels, en utilisant le « darkweb »,
le « deepweb », le « Darknet » l’autre internet,
celui des inities, la face cachée du net qui reste relativement crédible. C’est
pourquoi un grand nombre de blancs d’un niveau d’éducation universitaire a voté
pour Trump.
Tout le long de l’histoire, on a manipulé
l’opinion publique successivement par les journaux, les radios, les agences de
presse, les télévisions, l’internet, le darknet…celui qui a trouvé le bon
dosage et le medium adéquat pour chaque cible gagne le pari.
Avec ces exemples de différents milieux, combien même, les
cassandres peuvent se réjouir à dire que personne ne saurait être capable de
déterminer une stratégie, une solution gagnante. Nous ne sommes pas dans le dédain
de la théorie et nous
pensons que le gap est de 10 à 30 pc entre la doctrine (ce qui est déterminé)
et la stratégie (ce qu’on cherche à déterminer) se rétrécit chaque jour un peu
plus, par des avancées scientifiques. Les modèles informatiques sont loin
d’être l’alpha et l’oméga de la mise en œuvre de la stratégie gagnante. L’improvisation
de l’homme a de beaux jours devant elle pour faire du leader un élément central
dans la prise de décision, particulièrement dans les moments les plus
critiques.
L’homme, en tant que décideur, a le libre arbitre qui le différencie de
l’animal et de la machine. Ce libre choix éloigne chaque individu sensé du
déterminisme et du fatalisme, pour décider quelle voie suivre. Sauf que des
hommes manipulent en masse les sentiments, les jugements, les goûts… de leurs
semblables par le biais des média. Les média à leur tour manipulent les
donneurs d’ordres.
À nous de faire attention à ce que nous lisons, écoutons et regardons. Une
règle simple comme chez les médecins chercher un ou plusieurs avis éclairés avant
de décider de s’allonger sur le billard.
Restons conscients avant que l’on nous endorme avec notre accord, sinon on
va inéluctablement nous endormir malgré nous et après nous allons se réveiller
inconscients et mis devant le fait accompli.
samedi 17 septembre 2016
Le programme chiffré
Un Projet de société fixe les desseins nationaux suprêmes, c’est une vision
qui conduira aux choix doctrinaires et stratégiques et partant, déterminer le
rôle et la place qu’on veut donner au pays (ou à l’entreprise) dans le concert
des nations (ou dans le monde des affaires).
Après la définition de son projet politique, tout gouvernement déclare
périodiquement la manière par laquelle il envisage de le réaliser : c’est sa
politique, c’est la stratégie nationale. C’est une stratégie globale, c’est un
cadre de référence, qui prend en compte tous les facteurs de puissance de
l’organisation et fait participer, en fonction des moyens, tous ses domaines
d’excellence, à la politique envisagée.
À partir des orientations de la stratégie nationale, sont développées des
options stratégiques par domaine d’action : économique, militaire,
diplomatique, culturel, industriel, etc.
Pour chaque domaine, l’option stratégique définit les dispositions
générales d'emploi des forces (instruments de puissance) économiques,
militaires, diplomatiques, culturelles, industrielles etc., dans le cadre de la
stratégie nationale. Elle propose un ensemble de voies, moyens et modalités
pour atteindre les objectifs politiques, de manière préventive, participative
ou vigoureuse.
Les options stratégiques sont à la base de la stratégie générale
économique, diplomatique, militaire, culturelle, industrielle etc. Cette
stratégie exprime la politique sectorielle : la politique économique, la
politique de défense, la politique diplomatique, la politique culturelle, la
politique industrielle etc. Elle régit
la conception, la mise sur pied, l'organisation et la mise en œuvre des moyens
de la nation dans le cadre de la stratégie nationale. Ce niveau s'intéresse à la préparation et à
la conduite des opérations économiques, militaires, diplomatiques, culturelles,
industrielles etc., sur le volet à la fois opérationnel et capacitaire.
C’est à ce niveau qu’est organisée la contribution des forces nationales
(ou de l’organisation) par domaine à la stratégie nationale (ou de l’organisation)
mise en œuvre par le gouvernement (ou le leadership).
La stratégie opérationnelle, découlant de la stratégie générale économique,
diplomatique, militaire, culturelle, industrielle etc., définit les principes
et les modalités d'emploi des forces nationales (ou de l’organisation).
La stratégie opérationnelle met en œuvre les instruments de puissance
nationaux (ou de l’organisation), en cas de nécessité. Elle développe par
anticipation les hypothèses d’engagement de ses instruments, l’organisation et
les modes d’actions envisagés pour atteindre l’objectif politique.
Les niveaux de la stratégie opérationnelle sont les niveaux dans lesquels
sont conçus, planifiés, conduits et soutenus les engagements des instruments de
puissance de l’organisation, en vue d’atteindre l’Etat Final Recherché du
domaine économique, militaire, diplomatique, culturel, industriel etc.
Ces engagements se situent aux trois niveaux de responsabilité :
stratégique, opératif et tactique.
En parallèle à la stratégie opérationnelle, qui s’occupe de la conception
et de l’exécution de la manœuvre aux niveaux stratégique, opératif et tactique,
la stratégie génétique ou capacitaire (non traitée dans cet essai) s’intéresse
aux moyens de mise en œuvre des instruments de puissance économiques,
diplomatiques, culturelles, militaires, industrielles…aux niveaux différents
niveaux de décision.
Les actions résultant de la stratégie opérationnelle nécessitent des
capacités que l’organisation doit détenir. C’est le rôle de la stratégie
capacitaires de préparer et de fournir les moyens humains, financiers,
techniques… nécessaires, afin que la stratégie opérationnelle puisse agir.
Même s’il y a une primauté de l’idée sur le matériel, la stratégie
génétique ou capacitaire se décline, elle aussi, de la même manière que la
stratégie opérationnelle en : niveau stratégique, niveau opératif et niveau
technique au lieu du niveau tactique consacré au volet opérationnel. Elle a une
capacité d’influence sur toutes les sphères de la stratégie opérationnelle, car
elle permet d’accorder les buts recherchés aux moyens.
Seuls les détenteurs de pouvoirs peuvent avoir des données et des
statistiques relativement justes, pour pouvoir chiffrer les moyens nécessaires
pour appliquer leur politique.
C’est la raison pour laquelle les politiciens sont traités de menteurs. Ils
promettent dans leurs programmes électoraux beaucoup de choses qui s’avèrent
fausses. Même s’ils sont « de bonne foi », ils n’ont pas les réalités
des comptes, des contraintes et des limites de l’état pour pouvoir bien
chiffrer leurs programmes, d’où les promesses non tenues.
lundi 2 mai 2016
Le mandat de la MINURSO est techniquement obsolète
Le Maroc, à juste titre, a fait
le constat, que techniquement le referendum, au Sahara Marocain, ne peut pas se
faire. Il est rejoint dans cette thèse par plusieurs pays.
Il faut se rappeler que MINURSO
est l’acronyme de :
·
« Mission des Nations Unies pour l'organisation
d'un référendum au Sahara occidental »
·
« بعثة
الأمم المتحدة للاستفتاء في الصحراء الغربية »
C’est
conforme au mandat fixé à cette mission par le conseil de sécurité :
« La
MINURSO a été créée par la résolution 690 (1991) du Conseil
de sécurité en date du 29 avril 1991, suite à l'acceptation des propositions de
règlement par le Maroc et le Front POLISARIO, le 30 août 1988, et à
l'approbation par le Conseil de sécurité du Plan de règlement mis au point par
le Secrétaire général »
En
particulier : « organiser un référendum libre et équitable et en
proclamer les résultats ».
Le hic est que ce constat est
fait depuis un certain temps et à priori, aucune action n’a été entreprise pour
changer le mandat de la MINURSO.
Maintenant avec la résolution 2285,
le Maroc a 90 jours pour trouver les moyens de reformuler le mandat de cette
mission onusienne, et pour faire voter une résolution, se consacrant uniquement
à surveiller le cessez-le-feu et à mettre en place les mécanismes de résolution
de ce problème, basés sur la mise œuvre de la proposition marocaine «
plan d’autonomie ». Il à noter que ce plan, a été jugé crédible par la
communauté internationale.
Dans le cas contraire, le Maroc
sera dans l’obligation morale de rompre le MoU, « memorandum of understanding »,
le liant à la
MINURSO et qu’il a signé avec l’ONU. Du coup, les marocains doivent se préparer
à se battre sur tous les fronts en particulier diplomatique, car la bataille
avec leurs adversaires, dans tous domaines, sera rude et surtout imprévisible.
Dès
à présent nos 5000 internautes, que le gouvernement est en train de préparer,
auront, sans oublier nos alliés, à cibler les opinions des pays qui sont indécis
ou contre le Maroc, avec des messages bien étudiés dans toutes les langues en
particulier dans les six langues officielles des Nations Unies.
La
diaspora marocaine à l’étranger est un grand atout dans la communication
opérationnelle, il suffit de l’encadrer, leur amour pour le pays, est le moteur
de leurs actions.
lundi 4 avril 2016
Can you honestly define the strategy?
The word strategy is popular among politicians, the
military and business schools and marinated in all sauces.
Can you honestly
define the strategy? Really, ask yourself this question and even around you.
You will realize that there are as many answers as there are people, even among
the most knowledgeable persons among them.
The most
plausible answers are only patchy.
The debate is
open on my blog! After several years of research, here is what I think on the
matter.
From an idea to solve a problem or develop an organization,
strategy is the will to act to achieve an objective set
accordingly, in a given environment.
Therefore, the
strategy is the interaction of four words: the idea, the environment, the will
and the action.
Strategy is the idea
that will allow us to evolve or face a challenge. The idea found, certainly not
isolated either, in time or in space, it depends on the environment. The will,
within the strategy is to set the goal and take all decisions related to the
choice of the preferred option. As for the action, it embodies the idea in
course of action adapted to the current and upcoming realities.
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