lundi 14 novembre 2016

La gouvernance des media, les manipulateurs manipulés

Les partis politiques, les média… ont un rôle d’objecteurs de conscience, d’éducateurs de l’opinion publique, de faiseurs de rois, entre autres. Les politiciens utilisent les média à des fins politiques et les media utilisent les politiciens à des fins mercantiles. Un échange de bons services, une bonne image contre un espace publicitaire. C’est l’équation qui régissait cette relation, depuis un certain temps. Cette relation était gouvernée par un échange d’intérêts, en vue d’influencer l’opinion publique (la terminologie politiquement correcte).
Cependant la concurrence et la tentation de gagner plus et vite, ont fait que réellement on se manipule les uns les autres. Le Brexit, les élections américaines présidentielles de 2016 sont des exemples patents de cette mutation d’éclairer, d’informer, d’influencer l’opinion publique à la  manipuler.
Auparavant et dans tous les pays, il y avait quelques journaux indépendants qui informaient, éduquaient et distrayaient le peuple et par la même, ils véhiculaient l’image plus au moins édulcorée des politiciens. On a évolué par la suite, vers l’organe de presse du parti, vers l’agence de presse de l’état, qui avaient pour mission de formater l’opinion publique. La vitesse supérieure a été enclenchée avec l’avènement de la télévision. On se rappelle des téléspectateurs assis devant leurs petits écrans regardant et écoutant religieusement le JT du soir. De l’endoctrinement à outrance, on nous dictait ce qu’on doit penser, manger, porter, acheter, fustiger, encenser…les pauvres citoyens, spectateurs, auditeurs, lecteurs…sont à la merci de ceux qui contrôlent ce pouvoir. On est passé de l’ère de l’information, à l’ère de la communication. On est passé de l’ère des politiciens au service des citoyens, à l’ère des citoyens au service des politiciens. Car un autre acteur est entré en jeu, il s’agit des détenteurs de capitaux « Moul Choukara ». Ces derniers, en vue de sécuriser et fructifier leurs capitaux, ont créé des pôles de média « indépendants », certainement pas pour briser le monopole des états et des partis, en matière d’information, mais plutôt pour influencer directement les politiciens et les consommateurs. Ainsi, des modèles économiques, politiques, industriels, culturels… ont vu le jour.
On s’est accommodé à cette situation façonnée par la publicité et les sondages. Les politiciens sont devenus des entrepreneurs et les entrepreneurs des politiciens, et notre pauvre citoyen consomme ce qu’on lui dit de consommer en tout. Pour amuser la galerie et animer le marché de la consommation, on a créé la société civile, des associations de toutes sortes, des ONG spécialisées dans tous les domaines, des syndicats, des conseils de ci et de ça...des féodalités au service des castes, somme toute
Les « spécialistes » sur les plateaux télé, sur les talk-shows, à la radio et sur les colonnes des journaux, essayent de nous décoder les règles du jeu de la société. L’incrédulité du consommateur a des limites. Des voix par ci et par la dénoncent la manipulation. Et même cette dénonciation est orientée, un tel pamphlet au service de tel acteur politique, économique ou médiatique, critique les agissements d’un autre acteur. La majorité des citoyens n’y voit que du feu.
La manipulation est aussi vielle que l’humanité, d’ailleurs Sun Tzu disait, il y a 25 siècles : « Vous profiterez de la dissension qui surgit chez vos ennemis pour attirer les mécontents dans votre parti en ne leur ménageant ni les promesses, ni les dons, ni les récompenses. ». Les « spécialistes », à la recherche de la performance, dans l’emploi des modèles proposés, ont puisé dans le vocabulaire et les pensées militaires. Ainsi, la stratégie militaire a été employée à outrance dans le marketing.
Les stratèges, tels que Jomini, Mahan… étaient en mesure de théoriser, avec un certain succès, sur des outils assurant la victoire d’une guerre.
De même, avant 1971, les économistes étaient des gourous des stratégies économiques et ils fournissaient aux pays, clé-en-main, les recettes de la croissance économique.
 « La décision prise par le président Nixon le 15 août 1971 a marqué la fin du système imaginé à Bretton Woods à la fin de la guerre». C'est la fin de l’indexation du dollar sur l’or.
 Depuis cette décision historique, les économistes ont perdu de leurs pouvoirs magiques, ils sont devenus des navigateurs à vue, qui gèrent la conjoncture avec plus au moins de bonheur.
Depuis lors, la masse du savoir a augmenté, à tel point qu’il est devenu impossible aux « spécialistes » de mettre en équation leurs solutions, ils sont alors moins sûr de l’opportunité d’adoption de telle ou telle stratégie.
Avec la montée en puissance de l’informatique dans le début des années 2000, tout le monde pensait que grâce à l’informatique, le développement de modèles prédéterminés, était le graal devant leur fournir des solutions réalisables.
Depuis le début de ce siècle et dans un monde globalisé, cette fièvre a touché la plupart des pays ainsi que les organisations internationales. Du coup, dans le monde de l’entreprise et dans les cénacles des états, sont apparus des théories, des essais, des écrits, des applications informatiques… qui ont conduit les décideurs à adopter telle ou telle démarche déterministe.
On a vu fleurir les sociétés de conseils, qui, grâce à leurs marqueteurs et à coup de présentations PowerPoint, vendent, clé-en-main, des solutions et des stratégies. Si les récipiendaires n’ont pas prévu, dans le contrat la clause service après-vente, elles auront inéluctablement des difficultés à faire face aux imprévus. C’est la raison pour laquelle des projets étatiques ou d’entreprises capotent. Le camp Republication, pour les élections du 8 novembre 2016, qui a acheté certainement une stratégie de communication, l’a appris à ses dépens.
 Les algorithmes ayant présidé au développement de ces modèles, orientent la recherche dans un sens binaire, tel le modèle de Newton (action/réaction) : nous-eux ; bons-mauvais ; amis-adversaires… la réalité sur le terrain a dévoilé, la complexité de la modélisation de l’environnement actuel et l’existence d’une zone grise, qu’il a lieu de prendre en considération lors de l’établissement des stratégies. Il n’y a pas une réponse avec « oui » ou « non » mais il y a aussi d’autres réponses possibles : « oui-mais » et « non-mais » …
La modélisation n’est pas en mesure actuellement de prendre en compte tous les facteurs influents, qu’il s’agisse d’opinion publique, de météorologie, d’art opérationnel ou autre.
Le référendum sur le maintien ou la sortie de la Grande-Bretagne de l’Europe, BREXIT, est une illustration des tares de la modélisation. Dans ce cas, c’est l’opinion publique britannique, que les instituts de sondage pensaient mettre en équation, et la veille de ce scrutin, ils prédisaient une victoire de 52% des pro-européens. Le résultat nous le connaissons maintenant, est tout autre, quoiqu’il soit d’usage, d’admettre une marge d’erreur de 3% des instituts de sondage. Pourquoi donc ce fiasco ? Les réseaux sociaux et les chaines d’information en continue, alimentent les instituts de sondage en avis réconfortant leurs modèles et ces mêmes réseaux et chaines tournent en boucles les résultats des sondeurs. Ces milieux sont déconnectés des vrais gens comme les a qualifié Nigel Farage, le chef du parti UKIP. En effet, l’erreur de ces sondeurs, est d’avoir oublié les eurosceptiques, lecteurs du journal « The SUN ». Ce journal avec un tirage de 2,5 millions d’exemplaires, avait fait campagne pour la sortie de la GB de l’Union Européenne. Il touche une population âgée, autre que celle des réseaux sociaux et qui vote effectivement, d’où les résultats obtenus.
De même, ces réseaux sociaux ont assuré l’élection de Donald Trump, un autre exemple du fiasco du déterminisme. En effet, les stratèges de la politique et des média classiques se sont rendu compte de leur perte d’influence sur l’opinion publique, ont tout fait (une constatation et non une preuve tangible) pour décrédibiliser ce vecteur de l’information. Comment ? en l’inondant de rumeurs et de fausses informations par des articles ciblés. D’ou la perte de confiance dans les informations véhiculées par les réseaux sociaux et internet en général. Lors des primaires du parti démocratique américain on a vu sortir un extraterrestre de nulle part, Bernie Sanders. Il a donné du fil à retordre à la favorite du parti et des média, en misant sur les couches sociales sensibles aux inégalités et sur les réseaux universitaires pour séduire les étudiants. Du populisme enveloppé dans un habit socialiste aurait pu gagner, s’il avait pensé utiliser en plus un autre Media. Trump a désarçonnée tous ses concurrents républicains en étant intrépide et par un message populiste simple et audible, ciblant les oubliés du système. Il a profité des éléments de réussite de la campagne de Sanders et surtout il a brouillé l’argumentaire de Hillary Clinton auprès des intellectuels, en utilisant le « darkweb », le « deepweb », le « Darknet » l’autre internet, celui des inities, la face cachée du net qui reste relativement crédible. C’est pourquoi un grand nombre de blancs d’un niveau d’éducation universitaire a voté pour Trump.
Tout le long de l’histoire, on a manipulé l’opinion publique successivement par les journaux, les radios, les agences de presse, les télévisions, l’internet, le darknet…celui qui a trouvé le bon dosage et le medium adéquat pour chaque cible gagne le pari.
Avec ces exemples de différents milieux, combien même, les cassandres peuvent se réjouir à dire que personne ne saurait être capable de déterminer une stratégie, une solution gagnante. Nous ne sommes pas dans le dédain de la théorie et nous pensons que le gap est de 10 à 30 pc entre la doctrine (ce qui est déterminé) et la stratégie (ce qu’on cherche à déterminer) se rétrécit chaque jour un peu plus, par des avancées scientifiques. Les modèles informatiques sont loin d’être l’alpha et l’oméga de la mise en œuvre de la stratégie gagnante. L’improvisation de l’homme a de beaux jours devant elle pour faire du leader un élément central dans la prise de décision, particulièrement dans les moments les plus critiques.
L’homme, en tant que décideur, a le libre arbitre qui le différencie de l’animal et de la machine. Ce libre choix éloigne chaque individu sensé du déterminisme et du fatalisme, pour décider quelle voie suivre. Sauf que des hommes manipulent en masse les sentiments, les jugements, les goûts… de leurs semblables par le biais des média. Les média à leur tour manipulent les donneurs d’ordres.
À nous de faire attention à ce que nous lisons, écoutons et regardons. Une règle simple comme chez les médecins chercher un ou plusieurs avis éclairés avant de décider de s’allonger sur le billard.
Restons conscients avant que l’on nous endorme avec notre accord, sinon on va inéluctablement nous endormir malgré nous et après nous allons se réveiller inconscients et mis devant le fait accompli.


samedi 17 septembre 2016

Le programme chiffré


Un Projet de société fixe les desseins nationaux suprêmes, c’est une vision qui conduira aux choix doctrinaires et stratégiques et partant, déterminer le rôle et la place qu’on veut donner au pays (ou à l’entreprise) dans le concert des nations (ou dans le monde des affaires).
Après la définition de son projet politique, tout gouvernement déclare périodiquement la manière par laquelle il envisage de le réaliser : c’est sa politique, c’est la stratégie nationale. C’est une stratégie globale, c’est un cadre de référence, qui prend en compte tous les facteurs de puissance de l’organisation et fait participer, en fonction des moyens, tous ses domaines d’excellence, à la politique envisagée.
À partir des orientations de la stratégie nationale, sont développées des options stratégiques par domaine d’action : économique, militaire, diplomatique, culturel, industriel, etc.
Pour chaque domaine, l’option stratégique définit les dispositions générales d'emploi des forces (instruments de puissance) économiques, militaires, diplomatiques, culturelles, industrielles etc., dans le cadre de la stratégie nationale. Elle propose un ensemble de voies, moyens et modalités pour atteindre les objectifs politiques, de manière préventive, participative ou vigoureuse.
Les options stratégiques sont à la base de la stratégie générale économique, diplomatique, militaire, culturelle, industrielle etc. Cette stratégie exprime la politique sectorielle : la politique économique, la politique de défense, la politique diplomatique, la politique culturelle, la politique industrielle etc.  Elle régit la conception, la mise sur pied, l'organisation et la mise en œuvre des moyens de la nation dans le cadre de la stratégie nationale.  Ce niveau s'intéresse à la préparation et à la conduite des opérations économiques, militaires, diplomatiques, culturelles, industrielles etc., sur le volet à la fois opérationnel et capacitaire.
C’est à ce niveau qu’est organisée la contribution des forces nationales (ou de l’organisation) par domaine à la stratégie nationale (ou de l’organisation) mise en œuvre par le gouvernement (ou le leadership).
La stratégie opérationnelle, découlant de la stratégie générale économique, diplomatique, militaire, culturelle, industrielle etc., définit les principes et les modalités d'emploi des forces nationales (ou de l’organisation).
La stratégie opérationnelle met en œuvre les instruments de puissance nationaux (ou de l’organisation), en cas de nécessité. Elle développe par anticipation les hypothèses d’engagement de ses instruments, l’organisation et les modes d’actions envisagés pour atteindre l’objectif politique.
Les niveaux de la stratégie opérationnelle sont les niveaux dans lesquels sont conçus, planifiés, conduits et soutenus les engagements des instruments de puissance de l’organisation, en vue d’atteindre l’Etat Final Recherché du domaine économique, militaire, diplomatique, culturel, industriel etc.
Ces engagements se situent aux trois niveaux de responsabilité : stratégique, opératif et tactique.
En parallèle à la stratégie opérationnelle, qui s’occupe de la conception et de l’exécution de la manœuvre aux niveaux stratégique, opératif et tactique, la stratégie génétique ou capacitaire (non traitée dans cet essai) s’intéresse aux moyens de mise en œuvre des instruments de puissance économiques, diplomatiques, culturelles, militaires, industrielles…aux niveaux différents niveaux de décision.
Les actions résultant de la stratégie opérationnelle nécessitent des capacités que l’organisation doit détenir. C’est le rôle de la stratégie capacitaires de préparer et de fournir les moyens humains, financiers, techniques… nécessaires, afin que la stratégie opérationnelle puisse agir.
Même s’il y a une primauté de l’idée sur le matériel, la stratégie génétique ou capacitaire se décline, elle aussi, de la même manière que la stratégie opérationnelle en : niveau stratégique, niveau opératif et niveau technique au lieu du niveau tactique consacré au volet opérationnel. Elle a une capacité d’influence sur toutes les sphères de la stratégie opérationnelle, car elle permet d’accorder les buts recherchés aux moyens.
Seuls les détenteurs de pouvoirs peuvent avoir des données et des statistiques relativement justes, pour pouvoir chiffrer les moyens nécessaires pour appliquer leur politique.

C’est la raison pour laquelle les politiciens sont traités de menteurs. Ils promettent dans leurs programmes électoraux beaucoup de choses qui s’avèrent fausses. Même s’ils sont « de bonne foi », ils n’ont pas les réalités des comptes, des contraintes et des limites de l’état pour pouvoir bien chiffrer leurs programmes, d’où les promesses non tenues.

lundi 2 mai 2016

Le mandat de la MINURSO est techniquement obsolète



Le Maroc, à juste titre, a fait le constat, que techniquement le referendum, au Sahara Marocain, ne peut pas se faire. Il est rejoint dans cette thèse par plusieurs pays.
Il faut se rappeler que MINURSO est l’acronyme de :
·       « Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental »
·       « بعثة الأمم المتحدة للاستفتاء في الصحراء الغربية »
C’est conforme au mandat fixé à cette mission par le conseil de sécurité : « La MINURSO a été créée par la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité en date du 29 avril 1991, suite à l'acceptation des propositions de règlement par le Maroc et le Front POLISARIO, le 30 août 1988, et à l'approbation par le Conseil de sécurité du Plan de règlement mis au point par le Secrétaire général »
En particulier : « organiser un référendum libre et équitable et en proclamer les résultats ».
Le hic est que ce constat est fait depuis un certain temps et à priori, aucune action n’a été entreprise pour changer le mandat de la MINURSO.
Maintenant avec la résolution 2285, le Maroc a 90 jours pour trouver les moyens de reformuler le mandat de cette mission onusienne, et pour faire voter une résolution, se consacrant uniquement à surveiller le cessez-le-feu et à mettre en place les mécanismes de résolution de ce problème, basés sur la mise œuvre de la proposition marocaine «  plan d’autonomie ». Il à noter que ce plan, a été jugé crédible par la communauté internationale.
Dans le cas contraire, le Maroc sera dans l’obligation morale de rompre le MoU, « memorandum of understanding », le liant à la MINURSO et qu’il a signé avec l’ONU. Du coup, les marocains doivent se préparer à se battre sur tous les fronts en particulier diplomatique, car la bataille avec leurs adversaires, dans tous domaines, sera rude et surtout imprévisible.
Dès à présent nos 5000 internautes, que le gouvernement est en train de préparer, auront, sans oublier nos alliés, à cibler les opinions des pays qui sont indécis ou contre le Maroc, avec des messages bien étudiés dans toutes les langues en particulier dans les six langues officielles des Nations Unies.
La diaspora marocaine à l’étranger est un grand atout dans la communication opérationnelle, il suffit de l’encadrer, leur amour pour le pays, est le moteur de leurs actions.

lundi 4 avril 2016

Can you honestly define the strategy?



The word strategy is popular among politicians, the military and business schools and marinated in all sauces.
Can you honestly define the strategy? Really, ask yourself this question and even around you. You will realize that there are as many answers as there are people, even among the most knowledgeable persons among them.
The most plausible answers are only patchy.
The debate is open on my blog! After several years of research, here is what I think on the matter.
From an idea to solve a problem or develop an organization, strategy is the will to act to achieve an objective set accordingly, in a given environment.
Therefore, the strategy is the interaction of four words: the idea, the environment, the will and the action.
Strategy is the idea that will allow us to evolve or face a challenge. The idea found, certainly not isolated either, in time or in space, it depends on the environment. The will, within the strategy is to set the goal and take all decisions related to the choice of the preferred option. As for the action, it embodies the idea in course of action adapted to the current and upcoming realities.

samedi 2 avril 2016

Sauriez-vous honnêtement, définir la stratégie ?



Le mot stratégie est en vogue, chez les politiciens, les militaires et les écoles de commerce, il est mariné à toutes les sauces.

Sauriez-vous honnêtement, définir la stratégie ? Réellement, posez-vous cette question et même autour de vous. Vous allez vous rendre compte, qu’il y a autant de réponses que d’individus, même parmi les plus érudits d'entre eux.

Les réponses les plus plausibles ne sont que parcellaires.

Le débat est ouvert sur mon blog ! Après plusieurs années de recherche, voilà donc, ce que je pense en la matière :

Partant d’une idée visant la résolution d’un problème ou le développement d’une organisation, la stratégie est la volonté de fixer un objectif, en conséquence, et d’agir en vue de l’atteindre  dans un environnement donné.

Ainsi, la stratégie c’est l’interaction de quatre mots, l’idée, l’environnement, l’action et la volonté.

 La stratégie c’est l’idée qui va nous permettre d’évoluer ou de faire face à une problématique. L’idée trouvée, n’est certainement pas isolée ni dans le temps ni dans l’espace, elle est tributaire de son environnement. La volonté, au sein de la stratégie, est de fixer l’objectif et de prendre toutes les décisions inhérentes au choix de la solution à retenir. Quant à l’action, elle concrétise l’idée en modes d’actions adaptés aux réalités du moment et de leur projection dans le futur.