Le constat,
relaté dans l’édition du 30/01/16 de Media24, montre un bon diagnostic fait par
les parlementaires marocains concernant les relations du Maroc avec l'Afrique.
« Le président de la commission des
affaires étrangères pense qu’il faut engager un dialogue explicatif avec les
grands pays africains comme l’Afrique du sud et le Nigeria. « Si l’on
fait un travail de lobbying et retirer leur soutien au Polisario, car ils ont
besoin d’avoir des partenaires solides comme le Maroc pour les accompagner
économiquement sur le continent et à l’international » ».
Je suis
actuellement en visite en Afrique du Sud. On a beaucoup à apprendre de ce pays.
C’est un géant de l’Afrique, il a tous les atouts économiques,
politiques, industrielles, touristiques…pour être et rester une puissance
régionale et africaine.
Si la
diplomatie politique et parlementaire peut avoir des points d’entrées et
trouver des passerelles de manières naturelles pour pénétrer les arcanes de ce
pays, il n’en demeure pas moins que la diplomatie parallèle dans les secteurs
de l’économie, du sport… peuvent être des leviers d’une importance capitale dans
la voie de bâtir des relations de confiance, de partenariat et de coopération
avec l’Afrique du Sud. (La même approche est valable avec le Nigeria, un autre
grand pays).
J’invite nos
acteurs économiques et nos entrepreneurs à regarder de ce côté de l’Afrique. Il
y a de grandes opportunités à saisir sur des niches ou on est très compétitifs,
en particulier l’agroalimentaire, le textile, les produits pharmaceutiques, le
commerce de proximité, les produits du terroir (l’Argan, l’olive, le safran…) les
équipements auto…
Ces
opportunités sont renforcées par les lois locales et par un marché dynamique et
structuré.
