L’habit ne fait pas le moine
Les
évènements fâcheux qui secouent une terre chère à nous tous,
en l'occurrence l’Égypte, ont fait sortir, ici et ailleurs, dans le monde
réel comme dans le monde numérique les opportunistes, les arrivistes, les
révoltés, les naïfs, les calculateurs, les démons et les crocodiles...
Cette
mobilisation peu ordinaire m'a poussé à se poser la question pourquoi
cette ébullition et cette ferveur.
Au lieu de réagir à chaud, je me suis penché sur l'analyse des origines de cette crise et les motivations de ces évènements.
Au lieu de réagir à chaud, je me suis penché sur l'analyse des origines de cette crise et les motivations de ces évènements.
En se
rappelant du roman de Stendhal, le Rouge
et le Noir, j'ai découvert la réponse sur les dessous de cette
crise. En effet, la lecture de ce roman explique bien les motivations des uns
et des autres. En substance Stendhal disait que pour arriver au pouvoir,
il y a deux voies : le Rouge, l'armée et le Noir, l'église donc
la religion.
Ces
centaines de morts, en Égypte, ne sont malheureusement que les victimes des
démons et des crocodiles et les références religieuse ou sécuritaires
ne représentent que les vecteurs devant aider les antagonistes à
atteindre le pouvoir. C'est de l'habillage à dessein.
Et l'habit ne fait pas le moine.
Dieu soit
loué, le Maroc a échappé à la dictature de l'uniforme. Celui des
militaires avec deux tentatives de coup d'état, le roi en tant que
chef suprême, a su reprendre la main, et partant, préserver notre chère
patrie d’une instabilité chronique inéluctable. Le pays se prémunit
aussi contre un autre habit des caciques de la théologie (djellaba-turban-barbe),
grâce au roi, commandeur des croyants.
Cette
analyse basée sur une métaphore chromatique, n'est pas une caricature
mais bel et bien une brève analyse, avec le recul qu’il faut, de la
situation en Égypte.
Les
réactions manichéenne,
pour l’une ou l’autre thèse, d’une manière spontanée
n’aident nullement notre pays.
Les
10 ou 100000 personnes qui ont manifesté à Rabat
ont t-ils individuellement réfléchi à un point : Qu’ont
t-ils fait pour leur pays ce jour, cette semaine ou même cette année ?
S’ils
s’étaient mobilisés pour nettoyer les rues de Casablanca,
une cause concrète, tangible et bénéfique pour nous tous, BRAVO alors !
Manifester
pour une cause juste dont les tenants et les aboutissants sont connus, est un
devoir, mais réagir spontanément aux aléas du monde n’est pas
toujours bon.
Cultivons notre jardin !
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