vendredi 5 septembre 2014

#MiddleEast: Is there a peaceful solution?




Answering yes to this question is possible if, any peace proposal integrates geographical and historical data from the region.

The crises in the Middle East (ME) find their roots in the Sykes-Picot Agreement (1916) that created new countries and new borders with in the approval of this situation by the League of Nations at the Conference of San Remo (1920).

The economic interests, of the victorious countries of the First World War, prevailed, on any other consideration, to create states on the bases of chimeras. Seeking certainly to find an impossible balance: between Bedouin tribes imbued with ancestral traditions, between religions inclined to schisms and between the interests of regional and international superpowers coveting oil.

Since then, tribes, religions and oil, became leverages in the hands of political and economic actors, performing in the ME, to defend their interests at the expense of any human values.

In my opinion, the triptych, human rights, democracy and good governance, is probably the only alternative to stabilize the region.

How: by removing tribal ad racial aspects from any proposal, by forming secular entities guaranteeing freedom of worship for all and by establishing good governance in resource exploitation.

This concept materialized in the field by the creation or reinstatement of three states in ME, namely:

1.  The Republic of Greater Lebanon (Phoenician), comprising present-day Lebanon and Syria states;

2.  The Kingdom of Iraq (Mesopotamia) on the current territory of Iraq;

3.  The Kingdom of Jordan (Palestine) formed by the current Jordan kingdom, the Palestinian territories and Israel state.

Lebanese and Syrians have significant experience on republican’ system and they can easily find necessary resources to form a secular, democratic and multi-faith state. In the other hand, the other states, in their recent history, have experienced relative peace only when had been led by kings unifying races, tribes and religions.

 The kingdoms will be hereditary monarchies and governments will be from the polls, through free electoral contests, credible and democratic, between political parties, structured and impregnated with universal values.

To avoid dilution of responsibilities and have more easily a clear majority, the number of political parties will be limited to three for each country: A Liberal party, a social democratic party and a conservative party.

Therefore, this organization will inevitably lead to political stability, the creation of institutions that guarantee the rights of all the national components and fair distribution of wealth. Hence, the security and peace will more likely reign in the ME because; the rights of the Christian, the Jew, the Muslim, the Kurd, the Arab, the agnostic, the Copt, the Shiite, the Sunnite... will be protected.

This solution is not a panacea but a basis for a brainstorming leading to peace agreement, if the major national and international players are willing to explore innovative solutions.

الشرق الأوسط: هل هناك حل سلمي؟


 الجواب  على هذا السؤال بنعم ممكن، إذا أدمجنا، المعطيات الجغرافية والتاريخية الخاصة بالمنطقة، فأي اقتراح سلام.
إن الأزمة الحالية في الشرق الأوسط هي متجذرة في تداعيات الكيانات التي انبثقت عن اتفاق سايكس بيكو (1916)، والحدود التي وافقت عليها عصبة الأمم في مؤتمر سان ريمو (1920).
فالدول المنتصرة في الحرب العالمية الأولى، بدوافع اقتصادية، دون أي اعتبارات آخري، توهمت بالتأكيد إيجاد توازن مستحيل  :بين قبائل بدوية مشبعة بالتقاليد، وبين ديانات شتى تطغي عليها الانشقاقات وبين مصالح القوى الإقليمية والعالمية الطامعة في الثروات النفطية.
منذ ذلك الحين، والقبائل والأديان والنفط، أصبحت أهم روافع النفوذ، في أيدي الجهات السياسية والاقتصادية الفاعلة في الشرق الأوسط، للدفاع عن مصالحها، على حساب القيم الإنسانية.
 في رأي، حقوق الإنسان والديمقراطية والحكامة الرشيدة، هذه القيم الثلاثة التي ربما تفعيلها قذ يكون المفتاح الوحيد لتحقيق وضمان الاستقرار في المنطقة.
كيف: بمحو الجانب القبلي والعرقي في كل حل مقترح، وتشكيل كيانات علمانية تضمن حرية العبادة للجميع وإقامة الحكامة الرشيدة في استغلال الموارد.
يتحقق هذا المفهوم، في الشرق الأوسط، من خلال إنشاء أو إحياء ثلاثة كيانات في هذه المنطقة، وهي:
1.      الجمهورية اللبنانية الكبرى (فينيقيا)، تضم جمهوريتا لبنان وسوريا.
2.      مملكة العراق (بلاد الرافدين) على أراضي العراق في الوقت الحاضر.
3.      مملكة الأردن (فلسطين) تتشكل من المملكة الأردنية الهاشمية الحالية والأراضي الفلسطينية والدولة الإسرائيلية.
اللبنانيون والسوريون لديهم خبرة كبيرة في النظام الجمهوري، ويكون من السهل عليهم الوصول الى التوافق الضروري لتشكيل دولة ديمقراطية وعلمانية ومتعددة الأديان. بيد أن الدول الأخرى، في تاريخها الحديث، ما تمتعت نسبيا بالسلام الي برعاية ملوك وحدوا الأعراق والقبائل والأديان.
ستكون الملكيات وراثية والحكومات ناتجة عن انتخابات حرة، ذات مصداقية، وديمقراطية، وأحزاب سياسية منظمة ومشبعة بالقيم العالمية.
لتفادى تمييع المسؤوليات والتمكن من إجاد بسهولة، أغلبية واضحة، فعدد الأحزاب السياسية سيقتصر على ثلاثة لكل بلد: حزب ليبرالي، وحزب ديمقراطي اجتماعي وحزب محافظ.
فلهذا، إن هذا المخطط سيؤدي حتما إلى الاستقرار السياسي المنشود وإلى مؤسسات تضمن حقوق جميع المكونات الوطنية وإلى توزيع عادل للثروة.  وبالتالي من الأرجح سيسود الأمن والسلام، وحقوق المسيحي، واليهودي، والمسلم، والكردي، والعربي، والملحد، والقبطي، والشيعي، والسني ... ستضمن.
هذا الحل ليس حلا سحريا ولكن مدخلا أساسيا لمناقشة جادة ستؤدي لا محلاة إلى السلام، إذا كان الفاعلون الرئيسيون، المحليون منهم والدوليون على استعداد لاستكشاف حلول أخري غير نمطية.

dimanche 24 août 2014

Pouvoirs et responsabilités, face au partage équitable des richesses


Le policier français de la brigade des stups soupçonné d’avoir subtilisé 52 kg de cocaïne aurait, selon la télévision française, 7 appartements et chose bizarre personne ne s’est rendu compte ! Comment ce fonctionnaire s’est-il enrichi ? Si les faits sont avérés, la réponse à ces questions se trouve dans le pouvoir dont ce policier est investi et la responsabilité de sa hiérarchie.
A partir de ce fait divers, vous pouvez aisément deviner les raisons de la persistance d’importantes disparités sociales au Maroc.
Afin de mette la lumière sur quelques voies et moyens devant mener, au moins partiellement, aux réponses aux questions sur les inégalités sociales qui « préoccupent la patrie ou les citoyens[1] » et abordées par le souverain marocain dans son discours du trône de 2014, cet article traitera du pouvoir en tant que richesse immatérielle, de la responsabilité des stratèges dans la définition des projets et de quelques réformes à entreprendre pour un partage équitable des richesses.
Mais auparavant, comment la vraie richesse s’est-elle développée au Maroc ?
Un principe économique simple, veut que pour créer de la richesse, il faut permettre à certains citoyens de s’enrichir et devenir par la suite la locomotive de l’économie. Au Maroc ce principe s’est appliqué en 3 étapes :
Certains colons, à l’indépendance, ont récompensé leurs salariés marocains, en leur cédant, à des prix symboliques les biens qu’ils avaient obtenus, d’une manière ou d’une autre. Des récipiendaires, ont su fructifier leur patrimoine et grimper dans l’échelle sociale pour devenir par la suite des notables.
En 1973, la marocanisation du commerce et de l'industrie, la récupération des terres des colons, la refonte du code des investissements et surtout l’application de la règle qui exigeait la participation des marocains au capital de toutes les sociétés étrangères, ont permis une ascension fulgurante d’une frange de notre société. Ainsi, les vrais entrepreneurs ont acquis une expérience appréciable sur l’économie moderne alors que les prête-noms et les opportunistes sont devenus des rentiers en bénéficiant de biens communs.
« Des commis se sont retrouvés courtiers en assurances, des serveurs patrons de restaurants, des garçons, à peine dégrossis, ont eu entre les mains des bars, brasseries qu’ils ont vite fait de transformer en tripots. [2]»
L’abolition de cette loi en 1983 a vu naitre des pôles structurant de l’économie marocaine.
La loi sur la privatisation votée en 1989 et mise en œuvre de manière effective en 1993, a donné à notre économie une dimension internationale tout en allégeant les charges du budget de l’état.
Si l’esprit louable de cette démarche était de doter le Maroc d’une économie forte et d’aspirer à la prospérité relative pour toutes les classes sociales, il n’en demeure pas moins que certains indélicats ont su tirer profit des tares de ce système, engendrant par-là d’importantes disparités sociales.
En dépit d’une conjoncture économique et géopolitique internationale peu favorable et de la non-résolution du conflit du Sahara, notre pays, sous la conduite de ses souverains, a enregistré une amélioration notable des conditions de vie de ses citoyens et s’est distingué par  un progrès appréciable dans tous les domaines : l’économie, l’agriculture, les institutions politiques, la gestion des affaires religieuses, la politique étrangère, la sécurité, le social...n’en déplaise à certains pessimistes nationaux et à certains détracteurs internationaux.
Cependant, nous ne voilons pas la face, tout observateur avisé peut aisément relever les écarts sociaux qui écornent l’image du Maroc. Que faut-il faire donc pour redresser cette situation ?
C’est aussi le constat fait par le roi du Maroc, à l’occasion de la fête du trône de 2014. Il a d’ailleurs posé, « en toute franchise, avec sincérité et objectivité[3] », les questions dont les réponses sont susceptibles de conduire à la prospérité et gommer les disparités dans la répartition des richesses :
« Nos choix sont-ils judicieux ? Quelles sont les actions à accélérer, rectifier ou réajuster ? Quels sont les chantiers et les réformes à mettre en route ?[4] »
La réponse concise et concrète à ces questions se trouve dans l’accélération du rythme d’application de manière rigoureuse des principes de la gouvernance. De facto, notre démarche visant la prospérité pour tous, sera rectifiée et réajustée en fonction de la gravité des inégalités sociales
« La gouvernance n’est pas un slogan ou des généralités mais bel et bien une méthode de gestion des deniers de l’état ou de l’entreprise. C’est une approche coordonnée et holistique qui oblige l’organisation à définir ses objectifs, le rôle de chacun de ses membres et les résultats attendus de la réalisation des projets et institue la responsabilité individuelle à tous les échelons.[5] »
Sans dérouler toutes les étapes de la gouvernance publiées dans un article le 05/10/2013, Je vais aborder uniquement un volet de la richesse immatérielle, lié à toutes les formes de pouvoir, et la responsabilité dans le contrôle et le choix judicieux des options stratégiques.

Le pouvoir en tant que richesse immatérielle.

Tout détenteur de pouvoir : Le pouvoir politique, juridique, législatif, financier, religieux, sécuritaire, médiatique... est rémunéré par la société d’une manière légale. De ce fait, les fonctionnaires et les salariés perçoivent des rétributions pécuniaires à la fin de chaque mois. Soit ! On peut toujours ergoter sur le niveau de ces rémunérations.
Le ministre, le gouverneur, le juge, le directeur, le policier… de par leurs fonctions ont en plus, droit à des égards et à de la considération de la part de leurs concitoyens. Voilà une richesse, cette fois intangible et honorable, dont ils bénéficient et qui leur ouvre légalement beaucoup de portes.
Néanmoins, les détenteurs de pouvoirs peuvent être tentés de monnayer leurs prérogatives, constituant des richesses immatérielles. Par exemple, des responsables, dans l’exercice de leurs fonctions, s’ils ont eu connaissance des zones qui seront irriguées par un nouveau barrage ou des lieux d’implantation d’une nouvelle usine ou zone urbaine, peuvent commettre un délit d’initié, favorisant par-là, leurs familles ou ceux qui sont disposés à payer cette information capitale pour se procurer ces domaines. De la sorte, ils privent les petits agriculteurs ou les petits propriétaires d’un avantage qui aurait pu changer en mieux la vie de nombreuses familles nécessiteuses. Subséquemment, toutes les règles de la gouvernance seront piétinées. Et une classe d’indélicats, se voit grimper l’échelle sociale et se trouver aux avant-postes, donnant aux jeunes générations, le mauvais exemple du respect des valeurs universelles de probité et d’équité. La voracité de ces rapaces, sans foi ni loi, devient avec le temps sans limites et accentue les altérités sociales flagrantes.
C’est ce volet du pouvoir, que je considère comme une richesse immatérielle, que nous devons nous tous, tout faire pour encadrer son usage et combattre ses abus. Et à juste titre, le chef du gouvernement marocain, usant d’une métaphore, a qualifié de « #démonset crocodiles », tous ceux qui détournent cette richesse à leurs profits.
Les détenteurs de pouvoirs qui s’enrichissent à vue d’œil, sans que leurs chefs puissent se rendre compte, est un manquement incontestable aux règles élémentaires de contrôle de gestion, exigées par la gouvernance.

La responsabilité des stratèges dans la définition des projets

Le contrôle est une responsabilité des chefs aux niveaux élémentaires, intermédiaires et stratégiques. Ce contrôle permet de renforcer les règles de compétitivité instituées. Règles qui doivent être justes et connus par les différents acteurs et entrer dans le processus de création de la richesse. Agir ainsi, ne fait qu’encourager l’égalité des chances entre citoyens, éloigner la corruption, le népotisme et l’incompétence et édifier une société basée sur le mérite.
La responsabilité au niveau stratégique est encore plus grande dans la sélection des options stratégiques devant créer et répartir les richesses de manière pérenne et équitable.
Au demeurant, l’assurance d’un choix gouvernemental judicieux, repose sur deux conditions sine qua non : D’une part, un laboratoire d’idée, un think tank, proactif, technique et apolitique, au plus haut niveau, qui à partir d’une formulation claire de l’intention du dirigeant réfléchit et propose les choix stratégiques possibles, devant créer les richesses matérielles et immatérielles et mener les marocains vers la prospérité. Et d’autre part, un pouvoir politique qui, en toute connaissance de cause, décide et assume ses choix.
La responsabilité au niveau de ces deux conditions se matérialise par : la désignation de membres émérites au think tank, et ensuite par la prise rapide de décision finale quant aux options à mettre en œuvre.
Si depuis plus de dix ans, les gouvernements successifs avaient eu le courage politique de solutionner le problème du système de retraite, le Maroc n’aurait pas aujourd’hui, à payer une lourde facture, due à l’attentisme et l’incertitude générés par les gouvernants. La plupart des scénarios proposés par les comités techniques est valable. Pourquoi, loin de toute bisbille politique, ne pas en choisir un scénario et l’appliquer, quitte à le faire évoluer par la suite en rectifiant et réajustant ses clauses au fur et à mesure.
Car les acteurs économiques, générateurs de richesses, pour la relance de l’économie ont besoin, dans tous les domaines, de signaux forts sur l’engagement du gouvernement, loin de tout attentisme et incertitudes.

Les réformes à entreprendre

Certes, c’est légitime de vouloir inclure toutes les richesses du Maroc dans les critères de classement mondial reflétant sa position réelle dans le concert des nations. Il s’agit en fait que de statistiques que l’on peut interpréter à sa guise en faveur ou en défaveur d’une thèse.
Seulement, c’est la réalité du terrain qui compte.
Ayant écris ces premières lignes, avant le 20 aout 2014, je suis réconforté dans mon analyse par le discours du roi à l’occasion du l’anniversaire de la révolution du roi et du peuple, qui disait :
« …Nous veillons à ce que le développement économique aille de pair avec l'amélioration des conditions de vie du citoyen marocain. En effet, Nous ne voulons pas d'un Maroc à deux vitesses : Des riches qui bénéficient des fruits de la croissance et s'enrichissent davantage, et des pauvres restés en dehors de la dynamique de développement et exposés à plus de pauvreté et de privation[6] ».
Et ajoutait :
« …la patrie appartient à tous. Le devoir commande que tous les Marocains, individuellement et collectivement, s'impliquent fermement et résolument dans la défense de l'unité de leur nation et s'investissent dans le processus de développement de leur pays ».
La défense de l'unité de nation dans les domaines sécuritaires, politiques, médiatiques…dieu merci, est une cause qui unifie quasiment tous les marocains de tous bords. Cependant, l’investissement dans le développement par contre, pêche par l’attentisme, l’incertitude, le corporatisme, l’opportunisme et les calculs politiques qui font perdre au Maroc du temps et des moyens nécessaires pour s’ériger en pays émergeant.
L’attentisme : Étant donné que, les prérogatives de chaque individu de la hiérarchie ne sont pas écrites et les responsabilités ne sont pas clairement définies, comme le stipule la gouvernance, il y a peu ou pas d’initiatives du tout. Du Chaouch au ministre tout le monde attend les directives d’en haut pour se prémunir, le cas échéant, de l’arbitraire et des coups fourrés. Un climat de peur s’installe donc et l’audace se meurt.
L’incertitude : lextrait ci-après, du discours du souverain marocain à l’occasion du 60ème anniversaire de la révolution du roi et du peuple, concernant le système éducatif marocain, en est une parfaite illustration de godilles :

« …il n’est pas raisonnable que tous les cinq ans, chaque nouveau gouvernement arrive avec un nouveau plan, faisant l’impasse sur les plans antérieurs, alors qu’il ne pourra pas exécuter le sien intégralement, au vu de la courte durée de son mandat »
  Le corporatisme : chacun dans sa corporation fait un peu trop fi du bon sens. Les routiers s’insurgent quand le prix du carburant augmente et bloquent la circulation pour défendre leurs intérêts, sans se soucier des nuisances causées aux autres pans de l’économie. De même pour les boulangers, les pharmaciens…c’est légitime de défendre sa corporation, toutefois exprimer des doléances raisonnables, tenant compte de l’intérêt suprême du pays, c’est faire montre d’un sens élevé de patriotisme.
L’opportunisme : les prestations, dans tous les domaines, sont fournies ou pas seulement en fonction des intérêts des prestataires. Souvent, des textes règlementaires ne voient le jour que s’ils sont bénéfiques à leurs initiateurs. Tout autour de nous, des énergumènes sont toujours là à l’affut d’occasions pour profiter des failles du système au détriment de la morale.
Les calculs politiques : l’exemple sur la réforme des régimes de retraite, cité plus haut, en est le parfait exemple de calcul politique qui entrave le processus de développement du Maroc.
En conséquence, « Quels sont les chantiers et les réformes à mettre en route[7] » pour réduire les disparités sociales : Le constat est fait, les écueils sont connus et les études font légion.
Le marocain comme tous les autres êtres humains, a besoin d’emploi, de droits, de dignité et de liberté. Il est donc en quête de justice sociale, telle qu’elle est définie par les Nations Unies :
« La justice sociale est fondée sur l’égalité des droits pour tous les peuples et la possibilité pour tous les êtres humains sans discrimination de bénéficier du progrès économique et social partout dans le monde. Promouvoir la justice sociale ne consiste pas simplement à augmenter les revenus et à créer des emplois. C’est aussi une question de droits, de dignité et de liberté d’expression pour les travailleurs et les travailleuses, ainsi que d’autonomie économique, sociale et politique[8] ».
La réforme de la justice marocaine et l’application stricte de la gouvernance, sont deux chantiers d’une importance capitale dans les réformes mises en route. Il faut entreprendre rapidement et sans hésitation un changement des cadences de ces deux réformes, afin d’assurer aux citoyens des droits, de la dignité et de la liberté. De ce fait, un environnement propice au développement est créé, dans tous les domaines politiques, économiques…
 S’agissant de l’emploi, le site Doing Business[9] contient tous les critères entrant dans l’amélioration du climat des affaires au Maroc. Un environnement économique sain, est une garantie pour drainer l’investissement et créer l’emploi et générer la richesse escomptée.
A la lumière des statistiques et des études nationales et internationales publiées, il faut avoir le courage et la volonté politique de passer à l’action. Osons ! Osons ! Ayons de l’audace et de la rigueur !
« Tout ce que tu peux faire ou rêves de faire, entreprends-le. L'audace est porteuse de génie, de pouvoir et de magie [10]».
  L’entreprise Maroc réussira inéluctablement et afin « d’atteindre les plus hauts sommets et de se mettre au diapason des nations avancées[11] », elle doit agir vite et agir avec l’esprit d’entreprenariat. Restons alerte pour défendre les constantes immuables de la nation. Consolidons nos acquis institutionnels. Domptons le volet intangible du pouvoir. Responsabilisons encore plus les acteurs politiques, économiques…Sortons de l’attentisme, de l’incertitude, du corporatisme, de l’opportunisme et des calculs politiques qui entravent la marche de notre cher pays, vers le progrès et la prospérité de ses citoyens. Telles sont les réformes à engager pour gagner ce défi.
 « Tant que nous ne nous engageons pas, le doute règne, la possibilité de se rétracter demeure et l’inefficacité prévaut toujours [12]».



[1] Discours du trône 2014
[2] Jamal Berraoui La Vie économique du 25/02/2005
[3] Discours du trône 2014
[4] Discours du trône 2014
[5] Article de l’auteur sur http://sekiat.blogspot.com/
[6] Discours à l'occasion du 61ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple. 20 août 2014 - LE MATIN
[7] Discours du trône 2014
[8] http://www.un.org/fr/events/socialjusticeday/background.shtml
[9] http://francais.doingbusiness.org/data/exploreeconomies/morocco/
[10] The Scottish Himalayan Expedition, 1951”, W.H. Murray http://pissenlitsgenereux.blogspot.com/
[11] Discours à l'occasion du 61ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple. 20 août 2014 - LE MATIN
[12] The Scottish Himalayan Expedition, 1951”, W.H. Murray http://pissenlitsgenereux.blogspot.com/